MINISTERE DE L EDUCATION NATIONAL ALGERIE DIRECTION DE L EDUCATION DE TIARET 14000 LYCEE DIB MOHAMED
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  TIARET 29/04/2024 11 11 44 (UTC)
   
 
Tiaret, région du centre ouest algérien, Tahert Capitale des Rostemides. fondée en 787 par Ibnou Rostom Les Kharedjites sont partisans d'un calife élu par la communauté et non plus héréditaire: Tout fidèle, s'il en est digne, peut-être choisi comme calife en dehors de tout privilège de race ou de clan. Cette doctrine égalitaire répond aux exigences d'un peuple pauvre et épris d'absolu. C'est un persan , Ibn Rostom, qui fonde, au nom de cette doctrine , le royaume de Tahert(787). Le royaume de Tahert devient vite florissant. L'imam, élu par la communauté, mène une vie d'ascète, dans un souci de purification; il se nourrit de lait et dort sur un coussin, ne touche jamais d'argent de ses mains on lui rend visite de loin, car il gouverne justement, dans le respect du Coran et sous le contrôle des docteurs; L'organisation de la société repose sur une économie communautaire; des percepteurs prélèvent la dîme sur les récoltes et les troupeaux et répartissent le produit entre tous. Ce royaume paisible ne saura se défendre contre les troupes chiites(911) et après la destruction de Tahert, les kharédjites émigreront aux confins du Sahara, à Ouargla et au Mzab, où vivent toujours leurs descendants. Republique populaire democratique de l'algerie (DZ) /Algerie/Tiaret Fiches Algerie Population 3'769'669 Superficie 2'381'740 km2 Capitale Algiers Devise Algerian dinar (DZD) Latitude / Longitude 28 00 3 00 E PIB/habitant 6'500 Tiaret était la capitale des Rostémides. En 761, Abderrahmane Ibn Roustom, un chef religieux kharidjite, d'origine persane, quitte Kairouan et fonde Tihert, qui deviendra par la suite la capitale du plus important royaume du Maghreb. Vers le Xe siècle, Tiaret sera la capitale des Banou Ifren sous le règne de Yala Ibn Mohamed[1] Tagdempt, cette autre capitale d'État et arsenal, de l'émir Si El Hadj Abdelkader Ben Mahiéddine, fut la capitale militaire, politique, économique et culturelle pendant sept années de 1835 à 1841. Six siècles après, Taoughzout à Frenda(Tiaret) se souvient d'Ibn Khaldoun. Aujourd'hui, Tiaret représente le réservoir de l'Oranie en termes de production agricole. Tiaret abrite aussi un village ranch répondant au nom de jumenterie avec toute la panoplie des pur-sang arabes

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La région de Tiaret a été habitée des la plus haute antiquité. De nombreux vestiges des plus anciennes industries humaines, depuis les grossiers « coups de poing » du Paléolithique inferieur, jusqu’aux élégantes et fragiles pointes de silex du Néolithique récent si habilement taillées, se rencontrent tout autour de la ville. Au cours de fouilles pratiquées dans une riche station proche de Waldeck-Rousseau, j’ai découvert de nombreux ossements humains, notamment plusieurs cranes, aujourd’hui conserves au Laboratoire d’anthropologie du Musée du Bardo a Alger. Tous ces restes appartiennent a une race évoluée, dite de « Mechta el Arbi » a affinités cromagnoides (Homo Sapiens) qui peuplaient déjà une grande partie de notre Afrique du Nord, des la fin du Paléolithique, soit a 7000 and avant notre ère. Dolichocéphales et d’une taille élevée (1,70 a 1,75), ces hommes avaient le buste long, les épaules larges, les hanches étroites, une forte musculature adaptée a la marche. Ils menaient une vie rude et mourraient jeunes. Trait caracteristique : avulsion dentaires (enlèvement des incisives). Plus tard des Néolithiques Sahariens graveurs de roches se sont avances jusqu'à Tiaret. Ils nous ont laisse notamment sur les falaises de grès a quelques kilomètres a l’Est, des gravures qui peuvent rivaliser avec les plus belles manifestations de l’art rupestre si répandu du Sud Marocain an Fezzan. Ces gravures dont certaines sont l’œuvre de véritables artistes nous renseignent sur la faune de l’époque, presque exclusivement composée d’animaux aujourd’hui disparus ou émigrés, et nous font entrevoir des cérémonies, des rites magiques impliquant une vie sociale organisée. A proximité du col de Guertoufa, en bordure de la route, un énorme bloc détaché de la montagne, creuse a sa partie supérieure de trois bassins réunis par une rigole, est connu sous le nom « Dolmen de Tiaret » ou de « pierre du sacrifice ». Monument d’un culte primitif, il marque très certainement un haut lieu d’une antique civilisation. C’est au Néolithique que les races paraissent s’être stabilisées et jusqu'à la conquête romain on n’a que très peu de renseignements sur les habitants du Pays. L’histoire locale est encore fort obscure. La civilisation carthaginoise n’a pas pénétré jusqu'à Tiaret. L’Occupation romaine Apres l’annexion de la Maurétanie ( 40 ans après Jésus Christ) le pays reste encore longtemps en dehors de la domination romaine. Ce n’est en effet qu’au début du IIIeme siècle, sous l’Empereur Septime Severe, que le « Limes » ou route-frontiere fut réorganise et porte un peu au sud de Tiaret. Ou un post militaire fut immédiatement construit sur l’emplacement actuel de la Redoute. La plus vieille inscription recueillie : une dédicace aux Dieux tout Puissants ( Diis omnipotentibus) par le Procurateur Verus peut en effet être datée de 211. Ce n’était à l’origine qu’un fortin rectangulaire de 80m de long sur 50 m de large environ, flanque de bastions carres aux angles et aux portes. A l’abri de ce fortin de développa rapidement un centre de population civile dont une deuxième enceinte également fortifiée ayant à peu près la forme d’un pentagone, nous indique les limites. C’était deja un centre important possédant un marche dote, nous apprend une autre inscription, d’un poids public ( ponderarium) du a la munificence de lEdile Victorinus Grâce à la salubrité du climat, a la richesse du sol, et a sa situation exceptionnelle, cette agglomération ne cessant de grandir déborde sa ceinture de remparts et s’étale largement, comme aujourd’hui, sur les pentes Sud Est du Djebel Guezoul. A l’époque byzantine, l’enceinte ne mesure pas moins de 400 m sur 200 m et même des thermes se trouvent encore a l’extérieur. A l’Est de nombreuses tombes, a la vérité d’age imprécis, creusées dans le rocher, étaient encore visibles il y a encore quelques années. Certains auteurs ont pense que ce pouvait être Tingartia, siège d’un eveche au Veme siècle. On n’en a toutefois aucune preuve archéologique précise En 428 les Vandales envahissent l’Afrique du Nord et pendant un siècle tout le pays va rester sous leur domination. Bien que l’histoire ne mentionne pendant cette période aucun fait remarquable pour la région, on peur supposer que le changement de maître ne se fit pas sans ruines ni destructions. La religion chrétienne avait naturellement pénètre depuis longtemps parmi les populations. Des pierres ornées du Christ provenant sans aucun doute d’un édifice consacre au culte ont été trouvées à Tiaret, ainsi que l’épitaphe d’un prêtre mort en 461 (422 de l’ère provinciale. Les persécutions et les luttes religieuses ont été vives. On n'en veut pour preuve qu’une inscription de la Kherba des Aouisset ( 17km Est) : épitaphe d’un chrétien martyrise en l’an 400. Il est probable qu’il était donatiste. En 533 les Grecs, sous le commandement de Belisaire chassent les Vandales et reprennent les traditions romaines. Il ne semble pas qu’ils aient effectivement occupe le pays et c’est à ce moment-la que de puissantes dynasties berbères, plus ou moins vassales, se constituent ou accroissent leur puissance. Sur la haute Mina, entre Tiaret et Frenda, les Djeddars magnifiques mausolées datant des VI eme et VII eme siècle, sont l’œuvre de l’une de ces dynasties indigènes, probablement chrétienne dont la capitale, suivant l’opinion de Gsell, était Tiaret. On y a rattache, avec quelques vraisemblance, Masuna, ce prince qualifie de « Rex Gentium Maurorum et Romanorum » dans une inscription bien connue d’Altava (Lamoricière) datée de 508 et qui est peut-être le même que le Massonans, ami du patrice Salomon, dont parle Procope. C’est à cette époque que la ville atteint son maximum d’extension, devient une ville forte et qu’est édifiée la 3eme enceinte. Toutefois, le gouvernement des Byzantins, n’amena pas la paix. Bien au contraire, de graves troubles politiques et sociaux, de violentes persécutions religieuses désolèrent le pays. Avec l’affaiblissement du pouvoir central, l’audace des tribus ne fit que croître, l’esprit d’indépendance qu’augmenter. Il y eut de nombreux soulèvements. C’est un pays sans cohésion dont le Gouverneur était en rébellion contre l’Empereur qui allait subir le choc des hordes musulmanes. L’Invasion Arabe Aussi lorsque le fameux conquérant Okba Ben Naffe envahit l’Ifrikia, fut-il facilement victorieux. En 683 après avoir fonde Kairouan, il marcha sur Tiaret qui, aux dires des historiens, fut la seule place a offrir quelque résistance. Apres une bataille acharnée il défit l’armée que les princes berbères allies des Grecs avaient rassemblée sous les murs de la ville. Celle ci fut entièrement detruite. Les Maghroua et les Beni Iffren, qui d’après Ibn Khaldoum peuplaient la région, obliges de fuir, furent replaces par des Louatas, des berbères également, qui des le debout de l’invasion avaient abjure la foi catholique et s’étaient joints aux conquérants. Quelques éléments s’établirent dans la cite ruinée, mais n’y construisirent que de modestes bâtiments. La nouvelle ville, dont l’importance n’est plus que secondaire pendant de longs siècles, allait d’ailleurs peu de temps après être éclipsée par sa voisine Tagdempt ou « Tihert La Neuve » fondée en 761 (144 hegire) a 8 kms a L’Ouest par le Persan Abderahmane ben Rostem. Le Royaume Rostemide Ce dernier gouverneur Kharidjite ( secte Ibadite) de Kairouan, avait du s’enfuir et était venu chercher refuge dans la région ou la plupart des Berbères avaient adhère au schisme nouveau. Cette ville qu’il construisit de toutes pièces allait devenir la capitale très excentrique d’un curieux royaume. Il s’étendait jusqu’en Tripolitaine et devait durer un siècle et demi. Son histoire est bien connue. C’est un royaume théocratique, dont le chef porte le titre d’Imam. Sa réputation de sainteté attire de nombreux orientaux, la ville prospère, sa croissance est rapide.. Elle devient le centre d’une brillante vie intellectuelle. D’un autre cote de nombreux négociants étrangers contribuent à sa splendeur. La paix est rarement troublée, la ville que l’on nomme la petite Irak se couvre de Mosquées, de riches demeures et devient en même temps un grand marche. Elle atteint son developpement maximum vers le milieu du IX eme siècle. Mais les habitants n’ont pas le tempérament guerrier. L’Imam ne s’appuie pas sur une force armée organisée. , l’austérité des mœurs s’est relâchée. Aussi des la première attaque des Fatimites le Royaume s’effondre. Tihert ne peut résister, elle est prise et détruite en 296 de l’hegire (909 de Jésus Christ). Elle ne s’est jamais relevée. Les habitants échappes au massacre se réfugièrent d’abord a Sedrada, près d’Ouargla, puis au Mzab. Le souvenir de leur splendeur passee est encore vivace au cœur des Ibadites, ces « puritains du Desert » et ils parlent toujours de « l’Etat de Gloire » qu’ils ont connu a Tiaret. Le Moyen-Age et les Temps Modernes Au cours du X eme siècle, Tiaret tombe tour a tour au pouvoir des Omeyyades d’Espagne et des Fatimides. De sanglants combats se déroulent à différentes reprises autour de la ville qui – au début du XI eme siècle – passe sous la domination des Hammadites de Kalaa et y reste jusqu’a l’avènement des Almohades, auxquels succèdent comme maîtres du pays les Abdalwadides de Tlemcen. Au cours de cette longue période la ville disputée par les souverains de l’Est et de l’Ouest, maintes fois prise et reprise, ne peut jouer un grand rôle. Plusieurs fois saccagée, lorsque Léon l’Africain la visita dans la première moitie du XVI eme siècle, il n’y vit que « quelques masures et fondements ». Sous le gouvernement des Turcs, la déchéance ne fit que s’accentuer. Les troupes francaises qui, en 1843, s’emparèrent de Tagdempt dont l’Emir Abdelkader avait fait une place forte qu’il jugeait imprenable, ne trouvèrent à Tiaret – Tihert la Vieille- qu’une misérable bourgade abandonnée. C’est pourtant sur ce même emplacement que pour les mêmes raisons stratégiques qu’au IIIeme siècle, le General Lamoricière décida immédiatement de construire une ville. Le 26 mai 1843, après avoir relevé le plan des ruines romaines encore bien visibles, les Sapeurs du 3eme Génie, aides des Fantassins du 41 eme de ligne et d’Artilleurs du 5eme Régiments entreprenaient la construction de la Redoute. La nouvelle ville, érigée en commune de plein exercice par décret du 27 janvier 1869, n’a cessé de se développer. La Tiaret moderne, devenue Sous-préfecture, est en plein essor. Grâce à la Paix franchise elle a retrouve toute sa prospérité. Fière de son passé, elle regarde résolument l’avenir P. Cadenat Directeur de la 16eme Circonscription Archeologique CIRCUIT TIARET 04 au 13 Oct. 2009 10 Jours / 09 Nuits 1 095.00 € TTC Le billet d’avion Marseille Oran Marseille, taxes aéroports inclus. Départ de Paris + 60 €, de Lyon + 25 € Assistance aéroport par notre réceptif à Oran Transferts aéroport / Hôtel / Aéroport. hébergement en chambre double, Pensions Compléte 02 nuits à l’hôtel EDEN PALACE à Oran 07 nuits à l'hôtel BOUAZZA à Tiaret. Visites mentionnées dans le programme Voyage à Tiaret. (Visites facultatives et non obligatoire, possibilités de visites privatives avec location de voiture et chauffeur en extra) Location de BUS avec chauffeur guide durant tout le séjour. Assurance annulation et rapatriement pour les voyages ou Circuits en Algérie PROGRAMME Voyage à Tiaret Jour 1 : Vol direct pour Oran, Arrivée, accueil et assistance à l’aéroport d’Oran, par notre réceptif à Oran, visite des quartiers d’Oran, arrêt photos au bd du Front de mer et installation à l’hôtel EDEN PALACE, dîner et nuits à l’hôtel. Jour 2 : direction Rélizane (pause café), puis Rahouia (ex Montgolfier) et arrivée à Tiaret, hôtel BOUAZZA, après le déjeuner, séjour à Tiaret libre, dîner et puis briefing autour d’un thé pour programmation et détails relatifs au déroulement du séjour, selon les désirs de chaque client. Jour 3 : Visite de Tiaret, du Haras National d’Algérie, des Ateliers de l’Artisanat. Après le déjeuner, visite de la ville de Faidherb-village, dîner et nuitée. Jour 4 : Visite de Mahdia (ex Burdeau), dîner et nuitée. Jour 5 : Visite de la ville de Tissemsilt (ex Vialar). , dîner et nuitée. Jour 6 : Visite de la ville d'AFLOU, dîner et nuitée. Jour 7 : Visite du village de Frenda, puis de la grotte de Ibn Khaldoum. Le soir Grand Couscous Royal sous la tente Berbère avec Folklore Traditionnel, dîner et nuitée. Jour 8 : Visite des Tombeaux Berbères et du Royaume de Tahert, puis visite de la ville de Sougueur, dîner et nuitée. Jour 9 : Transfert à Oran, par Mostaganem, installation à l’hôtel EDEN PALACE à Oran, déjeuner à la pêcherie, après midi, tour complet de la ville d’Oran : Cathédral de Santa Cruz, etc.… Jour 10 : Transfert et assistance à l’aéroport d’Oran, par notre réceptif à Oran. TARIFS ET CONDITIONS * Voyage à Tiaret Le prix de ce voyage à Tiaret, comprend : Le billet d’avion Marseille Oran Marseille, taxes aéroports inclus. Départ de Paris + 60€, de Lyon + 25 € Assistance aéroport par notre réceptif à Oran Transferts aéroport / Hôtel / Aéroport. hébergement en chambre double, Pensions Complète 02 nuits à l’hôtel EDEN PALACE à Oran 07 nuits à l'hôtel BOUAZZA à Tiaret. Visites mentionnées dans le programme Voyage à Tiaret. (Visites facultatives et non obligatoire, possibilités de visites privatives avec location de voiture et chauffeur en extra) Location de BUS avec chauffeur guide durant tout le séjour à Tiaret. Assurance annulation et rapatriement pour les voyages ou Circuits en Algérie Le prix de ce Voyage à Tiaret, ne comprend pas : Le visa pour l’Algérie est de 33 € à régler en espèce aux consulats Location de voiture en Algérie + chauffeur 70 € / Jour (à diviser par personne) Supplément chambre individuelle : 190 € Les boissons alcoolisées, ainsi que tous les extras et dépenses à caractère personnel. * Le Tarif de se voyage à Tiaret est calculé sur la base de 26 personnes minimum, sous réserve de disponibilité et modification de tarifs (hausse carburant, taxes aéroport …) TOURISME EN ALGERIE Conseils Pratiques : Climat en Algérie : Chaud et sec l'été. Meilleure période pour des voyages en Algérie : Le printemps, avril à juin. Pour plus de détails cliquez ici Les week-ends en Algérie : En Algérie, ils tombent le jeudi et le vendredi. La monnaie en Algérie : Le Dinar algérien, règlements uniquement en espèces, éviter CB ET Chéquier. Durant votre séjour ou circuit en Algérie Conversion devise pour l’Algérie : Yahoo 01 € = 95 Dinars Visa pour l’Algérie : Le visa est obligatoire et est à effectuer auprès du consulat algérien le plus proche de votre domicile. Liste des consulats Pièces à fournir pour le visa en Algérie: Passeport avec 06 mois de validité minimum à la date retour du voyage en Algérie 04 photos Identités 33 € à régler en espèce selon les consulats Algériens Attestation assurance rapatriement pour l’Algérie Attestation hébergement fournie par notre agence réceptive à Oran Attestation agence de voyages en Algérie 02 formulaires de demande de visas pour l’Algérie, remplis, datés et signé Vous pouvez également obtenir le formulaire de visa pour l’Algérie, immédiatement en cliquant ici Ambassade de France en Algérie : 25, Chemin A. Gadouche - 16035 Hydra - Alger - Tél. : 213 (0)21.69.24.88 - Fax : 213 (0)21.69.13.69 Vaccins pour l’Algérie : Aucun vaccin n'est obligatoire pour voyager en Algérie. Hôtels en Algérie : le Voltage dans les hôtels en Algérie est de 220 v Transport de Bagages pour des vacances en Algérie : 30 kg par personne. Emporter des valises dures en plastique ou en fer. Eviter tout bagage en toile, pour tout voyages ou séjours en Algérie. Effets personnels pour des voyages en Algérie : Eviter tous les bijoux. Ne pas transporter d'objets de valeur dans les valises, pour tout séjours et Circuits en Algérie. Pré-inscription au voyage à Tiaret "----------------------------------------------------------------------------------------- Bulletin d’inscription voyage à TIARET 10 jours – 09 nuits Du 04 au 13 octobre 2009 1 095 € TTC Aéroport de départ : Voyages à Tiaret Algérie : À retourner à Nouveau Départ 32 bd st Ruf 84000
 
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SOUS LA DIRECTION DE MME BOUCHIBA ZOHRA DIRECTRICE
ثانوية محمد ديب تيارت
  INTERVIEW DE MOHAMED DIB PAR ZAOUI AHMED
L'écrivain répugnait à s'exhiber. Il parlait donc peu en public et recevait rarement la presse. Il explique pudiquement la chose par l'âge et les ennuis de santé. Aussi, cette interview donnée à Mohamed Zaoui, dans le cadre du livre Algérie, des voix dans la tourmente (éditions Le Temps des cerises, 1998), la dernière sans doute qu'il ait donnée à un journaliste, recèle-t-elle quelque valeur secrète. On y découvre un Mohammed Dib dépouillé des préjugés qui accompagnent les personnages énigmatiques, un homme amoureux, amoureux de tout, un homme qui a banalisé l'exil et la mort, qui réfléchit pour écrire parce que, rappelle-t-il, " l'approfondissement de la réflexion est devenue une nécessité ". On apprend alors que l'âge et l'exil n'ont pas transformé sa plume, depuis la trilogie, depuis L'Incendie et La Grande Maison. Ils ont juste favorisé une certaine liberté " vis-à-vis d'une forme d'écriture dite réaliste ", c'est-à-dire celle qui décrit le pays et le peuple d'une façon externe, ils ont juste accéléré une évolution " vers une forme d'écriture nouvelle, vers des sujets nouveaux qui ne m'ont pas fait perdre la réalité extérieure ", c'est-à-dire de " montrer l'intérieur ". Ce Dib a vieilli à notre insu dans une représentation intime de son pays et cette intimité-là, pourquoi le cacher, il nous reste une vie pour s'en imprégner. Pour comprendre comment l'écrivain a continué à vivre les pulsations de son peuple sans le côtoyer. Comme seuls savent le faire les poètes.

Mohamed Zaoui : Dans votre dernier roman, L'Infante maure, il est question d'un couple mixte

Mohammed Dib : Entendons-nous bien, les personnages essentiels ne sont pas ceux du couple mixte, même si ce dernier existe en arrière-plan.

Que vouliez-vous mettre exactement en relief à travers l'histoire d'une rencontre entre un homme du Sud et une femme du Nord, d'une part, et l'histoire de leur enfant, d'autre part ?

Le mode d'emploi d'un livre se trouve dans le produit lui-même, ainsi que toutes ses explications Là, il s'agit d'un roman. On ne peut pas donner d'explications didactiques, celles-ci y sont suggérées et le lecteur devrait avoir à cœur de trouver seul ces explications. Cela fait partie des plaisirs de la lecture. Un livre ne s'écrit pas comme une démonstration mathématique : on pose un problème et on essaie de le résoudre. Il vient comme une sorte d'inspiration, et à ce moment-là, le livre s'invente au fur et à mesure qu'il s'écrit.
L'auteur ne sait pas forcément ce qui va se produire, donc ce qu'il va lui-même dire. Il est vrai que toute œuvre littéraire, une fois achevée, a un sens, mais ce sens n'est pas forcément prévu au départ.
Un écrivain se découvre, et découvre son œuvre en écrivant.

L'Infante maure, c'est tout de même un titre qui suggère tant de choses.

Ce que j'ai voulu montrer, c'est tout simplement un enfant. Comment il vit, comment il voit le monde et comment il réagit. Il m'importe peu que cet enfant soit celui d'un couple mixte ou qu'il vive dans un pays ou dans un autre. C'est d'abord l'enfant qui m'intéresse. Aujourd'hui, les voyages et les échanges se sont multipliés et font que les gens se rapprochent de plus en plus. Il y a des gens qui voyagent énormément, qui se rencontrent, qui se plaisent et parfois s'épousent. Il y a de plus en plus d'enfants dont l'un des parents appartient à un pays différent, à une langue différente et à une culture différente de l'autre. Je dirais même que le monde va de plus en plus dans ce sens, et l'idéal serait que le monde entier ne soit constitué que d'enfants issus de couples qui appartiennent à des cultures différentes. Dans mon livre, nous nous retrouvons d'une manière plus précise devant un couple dont l'homme est censé être un Maghrébin. Il peut-être algérien, marocain ou tunisien. La femme vient d'un pays nordique. Cela pourrait être la Suède, la Norvège ou la Finlande. Un enfant naît de cette union. Les enfants qui sont riches de deux cultures sont également riches d'un imaginaire et même de deux imaginaires qui se confondent. Un imaginaire qui fait leur marque essentielle, qui fait leur identité.
C'est pour cela aussi qu'un enfant issu d'un mariage mixte - le mot " mixte " ne me plaît pas beaucoup - est un enfant qui a un monde de rêve beaucoup plus grand, beaucoup plus étendu que celui qui a pour origine un seul pays, une seule culture, qui se trouve bien enracinée, bien ancrée quelque part. L'enfant a un espace pour son imagination, il est un peu le roi de son domaine imaginaire. Une fille est en quelque sorte la reine, d'où " l'infante ".

Justement, pourquoi " l'infante " ?

Il faut préciser que le mot infante a une connotation spéciale, puisqu'il s'agit des enfants des rois d'Espagne. Une infante maure suggère aussi tous ces liens du passé avec la culture d'une autre époque

  ECRITS SUR MOHAMMED DIB
Depuis bientôt cinquante ans, Mohammed Dib pose un regard attentif et généreux sur le monde et ce qui l’entoure. Certes l’Algérie, sa terre natale, demeure au coeur de ses préoccupations mais il ne cesse d’emprunter des chemins de traverse afin de conduire sa réflexion sur la nature humaine en ce qu’elle a de plus universel.
Depuis la trilogie pionnière (" La Grande maison ", " Le Métier à tisser ", " L’Incendie "), jusqu’à " L’Arbre à dires " en 1998, en passant par les étapes scandinaves (" Les Terrasses d’Orso ", " Le Sommeil d’Eve ", " Neige de marbre ") et en ne cessant de ponctuer l’oeuvre de jalons poétiques, l’écrivain algérien a bâti une oeuvre majeure, tout à la fois exigeante et accessible. Il publie un nouveau livre, " Comme un bruit d’abeilles " (Albin Michel), recueil composite de textes divers, nouvelles et contes mêlés, tous liés les uns aux autres par un récit, lui-même scindé en quatre parties, intitulé " Le Sourire de l’icône ".
Situations foisonnantes
Si le mot "roman" figure bien sur la couverture de ce dernier livre de Mohammed Dib, le contenu ne paraît pas en immédiate adéquation avec l’idée attendue que l’on se fait de ce genre littéraire. Avec " Comme un bruit d’abeilles ", l’écrivain algérien nous emporte, en effet, en des lieux et des situations divers, dans un entrelacs complexe, foisonnant et multiple. Ainsi, lorsqu’il nous conte la disparition d’un journaliste, parti pour Prague et emporté dans une étrange histoire de clonage humain... on croirait lire une nouvelle de Kafka à l’heure des manipulations génétiques.
Ailleurs, Dib établit dans Tlemcen une confrontation des générations, entre deux craintes, entre les regrets et les remords, entre les doutes et les incertitudes. Cette fois, c’est à Diderot que l’on pense, entre fatalité et dialogue... Plus loin, il nous invite à l’étrange confrontation d’un avocat et d’une femme "nue sans un haïk qui la drape", dans la folie de l’attente de son fils tué dans un attentat. Ou bien encore, il nous conte la revanche meurtrière d’une jeune femme violentée qui se venge de son bourreau, assassin et tortionnaire. Ou l’étonnant dialogue d’une bande de gamins, "ninjas d’une banlieue merdique", auteurs d’une razzia dans un supermarché, avec un "prophète-béquillard", devenu pour l’occasion animateur-philosophe social...
Goût des mots rares
Autour de ces rencontres, ancrées dans le tumulte du quotidien, Dib entrelace la destinée de Rassek et Nina, deux êtres perdus dans les bouleversements d’une histoire qui confine au mythe, comme pour mieux prendre distance avec les contingences d’une actualité meurtrie. " Comme un bruit d’abeilles ", ainsi constitué d’éléments épars, trouve son unité (romanesque ?) dans la même volonté de rétablir l’échange et le dialogue, seules armes pour vaincre l’absurde et la déraison des hommes.
  Principaux ouvrages
• La Grande Maison, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon,1953.
• L'Incendie, roman, Le Seuil, 1954 et Points Seuil.
• Au café, nouvelles, Gallimard, 1955; Sindbad, 1984.
• Le Métier à tisser , roman, Le Seuil, 1957 et Points Seuil.
• Baba Fekrane, contes pour enfants, La Farandole, 1959.
• Ombre gardienne, poèmes, Gallimard, 1960; Sindbad, 1981; La Différence, 2003.
• Qui se souvient de la mer, roman, Le Seuil, 1962, Points Seuil, Paris, La Différence, coll. "Minos", 2007.
• La Danse du roi, roman, Le Seuil, 1968.
• Dieu en barbarie, roman, Le Seuil, 1970.
• Formulaires, poèmes, Le Seuil, 1970.
• Le Maître de chasse, roman, Le Seuil, 1973 et Points Seuil.
• Le Chat qui boude, contes pour enfants, La Farandole, 1974 et Albin Michel, 2004.
• Omneros, poèmes, Le Seuil,1975.
• Habel, roman, Le Seuil, 1977.
• Feu beau feu, poèmes, Le Seuil, 1979.
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